Marseille deuil et colère

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  Les causes du sinistre ne sont pas encore connues. La mairie de Marseille assure que « l’immeuble 63 avait été totalement sécurisé en vue de sa réhabilitation » et renvoie aux intempéries qui ont frappé la ville ces dernières semaines. L’argument fait bondir les riverains. Comme Guylaine, qui vit à quelques mètres.

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  Robert contemple avec tristesse le hall d’entrée. Les portes des boîtes aux lettres jaune pâle sont défoncées ; le sol disparaît sous la crasse et les flaques d’urine ; les murs couverts de graffitis s’écaillent. « Quand j’ai acheté ici, il y a 36 ans, ce n’était pas le grand luxe, mais c’était mignon.

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  Plus de 24 heures après l’effondrement de plusieurs immeubles vétustes du centre de Marseille, trois corps ont été retrouvés mardi 6 novembre dans les décombres, où les secours gardaient un « faible espoir » de retrouver des survivants.Dans le périmètre de la catastrophe, casque orange sur la tête, masque sur la bouche

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  Après les violences qui ont émaillé les défilés du samedi 8 décembre, Jean-Claude Gaudin (LR) annule le conseil municipal prévu ce lundi 10. Un mois après la mort de huit personnes dans l’effondrement d’immeubles insalubres, des collectifs maintiennent néanmoins leurs appels à se rassembler.

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  Mains dans les poches, le regard inquisiteur, ils sont postés en petits groupes aux coins des rues. Sylvie connaît certains de ces « racailloux », comme elle appelle les petits dealers. « Des bras cassés de la vie », soupire cette professeure de français au collège du Tonkin et qui réside dans le quartier.

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  La ville de Marseille a annoncé vendredi 29 décembre avoir pris cent arrêtés de péril grave et imminent concernant divers immeubles à travers la ville, depuis l’effondrement de deux bâtiments qui a fait huit morts début novembre.